Comment envisager les aéroports de demain ? Doivent-ils êtres des lieux aux fonctions uniques et isolées ou, a contrario l’image d’un espace urbain afin qu’ils soient spectacles, évènements, cités d’échanges et interfaces entre le tertiaire, le commerce et la culture ? Ainsi peut-on envisager d’étendre un programme unique et complexe de t-elle manière à en faire un nouveau type de métropole où tous les moyens de transports contemporains seraient connectés entre eux ? Un changement quantitatif peut-il devenir qualitatif et garder sa performance ?

Au fil du XX^ème siècle la typologie aéroportuaire n’a cessé d’évoluer, sans jamais faire évoluer le rapport entre halls et terminaux, entre espace public et espace public contrôlé. Hôtels, bureaux, parkings sont venus bordés ses murs et nous prouvent que l’aéroport n’est déjà plus un lieu aux fonctions uniquement destinée aux voyageurs, mais destiné à l’ensemble des acteurs du secteur aéroportuaire.

Même si il est avant tout un élément d’infrastructure techniquement équipé pour assurer le déplacement des passagers, l’espace aéroportuaire ne peut être construit objectivement d’une part et vécu subjectivement de l’autre. Il peut être à la fois une infrastructure performante et un espace à fort pouvoir narratif.
En plus des fonctions déjà existantes dans l’enceinte aéroportuaire, l’idée serait d’intégrer des programmes culturels et économiques d’une extrême diversité afin de provoquer des situations sociales dans un espace de contrôle et de domination comme l’aéroport.

Repenser l’espace public

En donnant plus d’importance à l’espace public et en offrant les mêmes conditions spatiales pour les départs et les arrivées, on favorise les échanges et les interactions entre individu. Appelé aujourd’hui hall, servant à aiguiller les utilisateurs vers leur porte d’embarquement, tout en gardant son aspect technique ce nouvel espace public pourrait être le principal générateur d’événements et d’échanges. Un concentré de métropole qu’il qualifierait et prolongerait.

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